Dimanche 14 avril
7
14
/04
/Avr
00:21
Le vote du texte de loi sur le mariage pour tous au Sénat et l'annonce que la 2ème lecture à l'Assemblée aurait lieu dès mercredi prochain les ont mis dans tous
leurs états. Ils semblent même en avoir perdu la raison. Les opposants au mariage homosexuel ont failli s'étouffer et c'est de la haine pure et de la folie douce qui surgit désormais de leurs
propos. On ne sait plus à qui attribuer la palme de la bêtise. Commençons peut-être par Frigide BARJOT qui folle de rage après le vote au Sénat n'a pas hésité à déclarer que
"Hollande veut du sang, il en aura ! Tout le monde est furieux. Nous vivons dans une dictature". Manifestement, elle n'a jamais vécu dans le Chili de PINOCHET, l'Irak de Saddam HUSSEIN
ou la Corée du Nord du très sympathique Kim Jong Un... Autre réaction martiale, celle de l'ineffable Christine BOUTIN qui sur Twitter annonçait ni plus ni moins la guerre civile
! Rien que ça ! Les deux ferventes catholiques que sont Frigide et Christine n'ont visiblement aucun scrupule à l'idée de voir couler le sang... mais ce ne sera pas celui du Christ ! Le 3ème
compère n'est autre que Christian JACOB, le chef de file des députés UMP à l'Assemblée nationale, qui, c'est bien connu désormais, ne rate jamais une occasion d'en dire une. Le
député de Seine et Marne considère que "le Président de la République prend le risque d'une confrontation violente avec les Français" en avançant la date de l'examen du projet de loi en
2ème lecture à l'Assemblée.
Cela étant dit, ces déclarations sont finalement un signe positif. D'une part parce qu'elles discréditent de plus en plus leurs auteurs qui ne vont plus trouver
écho qu'auprès d'une minorité extrêmiste et d'autre part parce que la radicalisation du discours des opposants au mariage homosexuel est la preuve que leurs "arguments" n'ont convaincu personne
et qu'ils mènent un combat qu'ils savent perdu.
Sources : huffingtonpost.fr
Par osagay
-
Publié dans : Actualité France
0
Samedi 13 avril
6
13
/04
/Avr
00:09
Le Sénat
a adopté hier le texte de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de même sexe. Toutefois, une deuxième lecture à l'Assemblée nationale est nécessaire dans la mesure où les sénateurs ont
légèrement modifié le texte voté par l'Assemblée nationale. Or, pour être définitivement adopté, le texte doit être voté exactement dans les mêmes termes par les deux chambres du Parlement. Si
l'article 1er qui définit le mariage comme l'union de deux personnes de même sexe ou de sexe opposé a été voté dans les mêmes termes par les deux assemblées, les sénateurs ont modifié quelques
dispositions de la loi. Ces modifications concernent notamment la détermination du patronyme des enfants. L'Assemblée nationale avait établi qu'"en l'absence de déclaration conjointe à
l'officier de l'état civil mentionnant le choix du nom de l'enfant, celui-ci prend le nom de chacun de ses deux parents (...) accolés selon l'ordre alphabétique". Les Sénateurs sont revenus
sur ce dispositif : la règle votée par l'Assemblée ne s'appliquera que lorsqu'un des deux parents aura fait connaître à l'officier d'état civil son désaccord sur le choix du nom de l'enfant. En
l'absence de désaccord exprimé, l'enfant prendra le nom du père comme c'est le cas actuellement. D'autre part, les sénateurs ont renforcé l'obligation pour les unions départementales
d'associations familiales d'accepter en leur sein les associations de familles homoparentales, homosexuelles ou pacsées. Enfin, le Sénat a modifié une disposition du code du travail afin
que toute personne homosexuelle, mariée ou non, puisse refuser une mutation dans un pays où l'homosexualité est criminalisée.
L'Assemblée nationale examinera ces modifications dès mercredi 17 avril. Si le texte modifié par les sénateurs est voté en l'état par les députés, la loi sera alors
définitivement adoptée. Il faudra encore attendre sa promulgation par le Président de la République et un éventuel recours devant le Conseil constitutionnel pour que les premiers couples
homosexuels puissent officiellement se marier.
Sources : tetu.com / lemonde.fr
Par osagay
-
Publié dans : Actualité France
0
Dimanche 24 mars
7
24
/03
/Mars
19:43
Des affrontements entre les forces de l'ordre et quelques manifestants sont survenus à la fin de la Manif pour tous organisée par
les opposants au mariage homosexuel ce dimanche 24 mars. A l'origine, les organisateurs avaient demandé à pouvoir manifester sur les Champs-Elysées ce qui leur avait été refusé. Il semble
qu'entre "100 et 200 personnes ont tenté de forcer un barrage pour rejoindre les Champs-Elysées" selon la préfecture de police. Les forces de l'ordre ont alors riposté en utilisant des
gaz lacrymogènes. La manifestation qui a rassemblé 300 000 personnes selon la police et 1 400 000 selon les organisateurs s'est tenue sur l'avenue de la Grande Armée qui a vite été saturée. Les
manifestants ont alors débordé sur les rues adjacentes. Tout au long de l'après midi, les organisateurs ont diffusé par haut-parleur des appels au calme : "N'essayez pas de déborder, c'est
inutile, périlleux et illégal". Ces appels n'ont semble-t-il pas été totalement entendus. Face à ces incidents, les réactions politiques ne se sont pas faites attendre. Sans surprise, les
responsables de l'UMP crient au scandale. Jean-François COPE, présent lors de la manifestation, demande à "François HOLLANDE de rendre des comptes aux Français sur les
agissements qui ont été commis" et précise que l'on "a utilisé, semble-t-il, des gaz lacrymogènes contre des familles qui étaient présentes avec leurs enfants". A gauche, le Premier
secrétaire du Parti socialiste, Harlem DESIR a dénoncé les provocations commises contre les forces de l'ordre par "des groupes extrémistes" et a demandé "aux leaders
de la droite et aux organisateurs de cette manifestation de ne pas chercher la provocation avec la police et de ne pas accepter qu'un certain nombre de jeunes gens essaient de franchir les
limites qui sont celles qui sont naturelles sur ce parcours". Du côté de la préfecture de police et du ministère de l'intérieur, on déclare que "la stricte force nécessaire a été
employée pour contenir les débordements d'une minorité de manifestants très agressifs. C'est pour les empêcher de pénétrer dans le périmètre interdit qu'il a été fait usage de gaz
aérosols".
Sources : ouest-france.fr / liberation.fr
Par osagay
-
Publié dans : Actualité France
0
Jeudi 21 mars
4
21
/03
/Mars
00:05
A l'Assemblée nationale, le débat sur le projet de loi
ouvrant le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels a été long et souvent turbulent. En comparaison de l'emballement médiatique qu'il a suscité, la couverture de ce même débat au
sein du Sénat peut paraître dérisoire... A tel point que l'on serait tenté de se demander ce que font les Sénateurs ! Et bien, ils travaillent ! La commission des Lois de la Haute Assemblée a
ainsi adopté le texte sur le mariage gay par 23 voix contre 21. Le texte sera examiné en séance à partir du 4 avril prochain. La commission des Lois du Sénat a légèrement modifié le texte déjà
voté par les députés. C'est une disposition concernant l'attribution du nom de famille de l'enfant qui a ainsi été retoquée. Dans le texte voté à l'Assemblée nationale, il était prévu qu'en
l'absence de choix commun des deux parents, l'enfant porterait les deux patronymes accolés par ordre alphabétique. Les Sénateurs siégeant en commission des Lois ont précisé ce point : en cas de
désaccord signalé par l'un des parents, l'enfant prendrait le patronyme du père (comme c'est le cas aujourd'hui) et dans le cas où il y aurait absence de choix commun, l'enfant porterait les deux
patronymes accolés par ordre alphabétique. Cette modification, relativement marginale par rapport à l'essentiel du texte, pourrait toutefois conduire à un deuxième examen du projet de loi devant
l'Assemblée nationale si le vote final des Sénateurs devait entériner la proposition de la commission des lois.
Sources : lepoint.fr
Par osagay
-
Publié dans : Actualité France
0
Mardi 19 mars
2
19
/03
/Mars
00:09
La Coordination Interpride France (CIF)
vient de publier le calendrier 2013 des marches des fiertés :
25 mai : Tours
1er juin : Angers, Auxerre, Lille, Montpellier, Nancy
8 juin : Bordeaux, Rennes
15 juin : Lyon, Metz, Nantes, Strasbourg, Toulouse
22 juin : Biarritz, Caen
29 juin : Paris
6 juillet : Le Mans
13 juillet : Nice
20 juillet : Marseille (Europride)
Cette année, la CIF a choisi comme mot d'ordre : "Droits des LGBT : aller au bout de l'égalité". Pour sa présidente, Delphine RAVISE-GIARD,
"les tergiversations du gouvernement de Jean-Marc AYRAULT montrent qu'il faut rester mobilisé. Oui, l'ouverture du mariage et de l'adoption à tous sera une grande avancée pour les personnes
LGBT et pour toute la société mais nous exigeons qu'elle ne soit pas la seule".
Sources : yagg.com
Par osagay
-
Publié dans : Actualité France
0
Derniers Commentaires