Révolution au sein de la très conservatrice institution des scouts américains : désormais les jeunes homosexuels ne seront plus exclus ! Les nouvelles conditions d'adhésion aux
scouts qui entreront en vigueur le 1er janvier 2014 précisent qu'aucun "jeune ne pourra se voir refuser l'adhésion aux Boys Scouts of America en raison de son orientation ou préférence
sexuelle". En revanche, en ce qui concerne le recrutement des adultes qui encadrent les jeunes scouts, rien ne change : "Bien que l'organisation des BSA n'enquête pas activement sur
l'orientation sexuelle de ses employés, volontaires et membres, elle n'accorde pas l'adhésion à des individus ouvertement homosexuels". Le nouveau réglement devra encore être accepté par
l'assemblée générale de l'organisation qui se tiendra fin mai au Texas. Les BSA ont toutefois précisé que la modification du règlement se base sur une large consultation menée chez leurs membres
depuis février.
La décision historique des scouts américains n'a pourtant satisfait personne ! Du côté des associations LGBT, on dénonce une politique à deux vitesses :
l'homosexualité acceptée pour les scouts mais refusée pour les adultes de l'encadrement. Du côté des conservateurs, John STEMBERGER, fondateur de l'association de scouts
OnMyHonor.net estime que "quand il est question de jeunes garçons, les parents devraient toujours avoir le dernier mot sur les questions de sexualité et de politique. (...) Autoriser
l'homosexualité ouvertement dans les BSA revient à instiller ces deux questions au coeur même de l'organisation".
En février, le président Barack OBAMA avait lui-même donné son opinion sur la question en déclarant : "Les Scouts d'Amérique sont une grande
institution qui encourage les jeunes et révèle chez eux des opportunités et des qualités de meneurs (d'hommes) qui leur serviront tout au long de leur vie. Je crois que personne ne devrait en
être privé".
L'Afrique du Sud est le premier pays africain à avoir légalisé le mariage homosexuel. Néanmoins, les réticences sont encore grandes notamment parmi les communautés
traditionnelles du pays. Ainsi l'an dernier, le roi des Zoulous, Goodwill ZWELITHINI, considérait-il encore que les homosexuels étaient des "pourris". Ce week end a
pourtant eu lieu le premier mariage homosexuel zoulou. Tshepo MODISANE et Thoba SITHOLE se sont mariés en présence de leur famille respective et sous l'oeil des
caméras. Les deux hommes ont tenu à ce que la cérémonie reprenne les traditions zoulous.
Le conflit en Syrie s'éternise et la liste des victimes ne cessent de s'allonger. Pourtant dans ce climat dramatique, quelques homosexuels se mobilisent pour faire entendre
leur voix. Mahmoud HASSINO publie ainsi sur internet le premier magazine gay du pays. Intitulé Malaweh (ce qui signifie "noix" en arabe), ce web magazine entend fédérer
les homosexuels syriens. Pour Mahmoud HASSINO, "les gays doivent hisser leur drapeau, montrer les uns aux autres qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils appartiennent aussi à la
société syrienne". Disponible en langue arabe et anglaise,le site de Malaweh est visité par plusieurs milliers d'internautes chaque mois. Si la guerre occupe une large part des
pages du magazine, des sujets plus généraux y sont aussi abordés comme le coming-out ou encore les "thérapies" forcées au sein des familles ou des groupes religieux. Quant à l'issue du conflit,
Malaweh se montre pessimiste pour l'avenir des homosexuels en Syrie. Si le régime d'ASSAD n'était pas franchement gay-friendly, sa chute pourrait avoir des conséquences
épouvantables pour la communauté homosexuelle qui craint l'arrivée au pouvoir des islamistes après la disparition de la dictature. Mahmoud HASSINO rapporte ainsi que les
homosexuels syriens "sont tous paniqués, parce qu'avec la chute du pouvoir, les islamistes pourraient arriver au pouvoir. Mais quelle que soit l'issue des hostilités, ils vont nous
massacrer". Les homosexuels ont d'ailleurs déjà fait les frais de cette guerre puisque la dictature encore en place a mené, au début du conflit, plusieurs raids contre la scène homosexuelle
de Damas jugée désormais trop visible. Du côté de l'Armée syrienne libre, la tolérance ne semble pas plus à l'ordre du jour comme en témoigne la capture d'un homosexuel à Alep contraint de livrer
des noms. Face aux deux camps en présence, les auteurs anomymes et bénévoles de Malaweh s'opposent par les mots à cette guerre et à l'idéologie radicale des combattants.
Sydney avait inauguré en février un passage piéton aux couleurs du drapeau gay. Situé sur Oxford Street, la rue principale du quatier gay de la ville, le "rainbow crossing"
devait célébrer le 35ème anniversaire de la parade LGBT du Mardi Gras. La municipalité vient d'annoncer qu'il serait prochainement supprimé pour raison de sécurité. Il semble, en effet, que ce
passage piéton soit victime de son succès : de nombreuses personnes prenaient des risques pour se faire photographier sur les bandes colorées n'hésitant pas parfois à s'asseoir sur la chaussée.
L'Office en charge des questions de sécurité routière souligne ainsi que "les comportements que nous avons constatés ont déclenché un signal d'alarme : il y a un haut risque d'accidents
graves, voire mortels, au carrefour. Il y a eu 15 incidents en un mois". Les commerçants du quartier ont bien tenté de lancer une pétition pour sauver ce symbole. Elle a recueilli 15 000
signatures mais rien n'y fait, le "rainbow crossing" sera détruit le 10 avril prochain. Le maire de Sydney s'est dit déçu de voir disparaître "cette belle pièce d'art public" qui est un
"symbole très fort de Sydney comme ville inclusive". Les travaux nécessaires coûteront 25 000 euros. La création du passage en avait déjà coûté 50 000...
Vous cherchez une destination originale pour vos prochaines vacances
? Vous rêvez de découvrir l'Afrique immense et sauvage ? Peut-être vaut-il mieux éviter la Gambie. Le président de ce petit pays anglophone d'Afrique de l'Ouest a en effet très clairement fait
savoir que les homosexuels n'étaient pas les bienvenus dans son pays. Le 28 mars dernier, Yahya JAMMEH a prononcé devant le Parlement un discours dans lequel il a déclaré :
"L'homosexualité est anti-Dieu, anti-humanité et anti-civilisation. Les homosexuels ne sont pas les bienvenus en Gambie. Si on vous attrape, vous regretterez d'être nés". Après s'être
vanté en 2008 d'avoir instauré dans son pays une répression de l'homosexualité plus sévère qu'en Iran, le Président arrivé au pouvoir après un coup d'Etat, promet cette fois-ci d'envoyer les
homosexuels dans des prisons pour femmes. Il s'en est également pris aux pays donateurs qui font pression sur la Gambie pour que les droits des LGBT y soient mieux défendus et respectés. Les
Etats-Unis et l'Union européenne qui semblent vouloir conditionner leur aide financière à une amélioration des droits de l'homme dans le pays en sont pour leurs frais. Yahya
JAMMEH a ainsi affirmé : "Nous sommes prêts à manger de l'herbe plutôt que de se compromettre là-dessus. Permettre l'homosexualité veut dire permettre des droits sataniques". En
ce qui me concerne je vais éviter la Gambie afin de ne pas déranger le Président JAMMEH... il semble l'être assez comme ça...
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