Saisi par des parlementaires d'opposition après le vote de la loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels, le Conseil constitutionnel a validé l'intégralité du texte et a jugé qu'aucune de ses dispositions n'était contraire à la Constitution. Les sages ont jugé que la définition du mariage était "un choix du législateur", estimant que la définition qui prévalait jusqu'alors, à savoir l'union d'un homme et d'une femme, ne peut pas "constituer un principe fondamental". Sur la question de l'adoption, le Conseil constitutionnel a également validé son ouverture aux couples homosexuels et fait valoir que "l'identité de sexe des adoptants ne constituait pas un obstacle à l'établissement d'un lien de filiation adoptive".  Il a toutefois tenu à rappeler que la loi n'ouvrait pas un "droit à l'enfant" pour les couples homosexuels et que toute adoption devait être autorisée au regard de "l'intérêt de l'enfant". 

Totalement validée par le Conseil constitutionnel, la loi devrait désormais être promulguée dès demain, 18 mai, par le Président de la République. 

Sources : directmatin.fr

L'acteur de films pornos, Edin SOL qui travaille notamment pour les studios Lucas Entertainment, a été victime, avec un autre garçon, d'une agression homophobe à New York. Vendredi dernier, un groupe d'hommes a attaqué le couple dans le quartier de Port Authority. Il s'agit de la troisième agression homophobe à New York en une semaine. L'attaque a été d'une telle violence qu'Edin SOL a dû subir une intervention chirurgicale à l'oeil. Deux des agresseurs ont pu être interpelés et placés en garde à vue. Quant à Edin SOL, il confiait au site Queerty.com : "Je suis toujours en convalescence après cette attaque malveillante. (...) Je ne peux pas surmonter cette situation et le fait que cela arrive toujours. Je me sens encore sous le choc et désormais j'ai peur de sortir". 

Sources : tetu.com

Le Conseil national de justice (CNJ), instance chargée d'assurer l'indépendance de la justice brésilienne, a décidé par 14 voix contre 1 d'obliger tous les tribunaux du pays à enregistrer les mariages entre personnes de même sexe. Le pays reconnaissait déjà, depuis mai 2011, les unions civiles entre homosexuels. Le CNJ a également décidé de transformer toutes les unions civiles déjà conclues en mariages. Au nom de l'égalité, le président du CNJ, Joaquim BARBOSA, estime que "l'expression de la sexualité et des sentiments homosexuels ne peut servir de fondement à un traitement discriminatoire, qui ne trouve aucun support dans le texte de la Constitution fédérale de 1988". Sur les 26 états qui composent la fédération brésilienne, 12 autorisaient déjà le mariage homosexuel. L'arrêt du CNJ prend de vitesse le parlement brésilien. En effet, un projet de loi sur le mariage homosexuel est en débat depuis des mois au Congrès. Compte tenu de la longueur des débats, attendre une décision des parlementaires aurait sans doute exigé encore beaucoup de temps. Le CNJ a donc pris les devants de façon à éviter que les tribunaux du pays aient à statuer au cas par cas sur les demandes des couples homosexuels désirant se marier. 

La décision du CNJ est véritablement historique dans un pays fortement marqué par la religion catholique et par les violences homophobes. Rien qu'en 2012, 336 meurtres homophobes ont été commis au Brésil. Les associations de défense des droits des homosexuels ont remporté une victoire avec la reconnaissance du mariage homosexuel, elles vont devoir encore se battre pour que les agressions homophobes soient pénalisées.

Sources : france24.com