Le 7 juillet prochain,
aura lieu à Cologne le Christopher Street Day (CSD), la deuxième plus importante gay pride d'Allemagne après celle de Berlin. L'événement qui se veut festif risque cette année de se dérouler dans
une ambiance tendue. En effet, un parti xénophobe, Pro Köln, a annoncé son intention de participer à la marche des fiertés sous son propre slogan : "Fiers d'être de Cologne". Les
organisateurs ont fait savoir qu'ils ne souhaitaient pas que le parti d'extrême droite défile dans le même cortège sans toutefois avoir les moyens juridiques de l'empêcher. Le parti Pro Köln
n'avait pas spécialement brillé ces dernières années dans le combat en faveur des droits des homosexuels. En 2004, sa présidente, Judith WOLTER, avait même exigé la
suppression de toute subvention publique au CSD. Toujours est-il que l'éventuelle participation de Pro Köln à la gay pride divise les associations homosexuelles. Si beaucoup refusent la présence
d'un "cheval de Troie" d'extrême droite dans le défilé et sont allés jusqu'à créer un collectif baptisé "Pas de CSD avec les nazis", des voies discordantes se font entendre. Ainsi Olaf
ALP, éditeur du magazine gay local Rik estime-t-il que le parti est démocratiquement représenté au conseil municipal et que le CSD "ne peut pas exclure une organisation,
juste parce que sa position politique ne lui correspond pas. Celui qui est contre la discrimination devrait veiller à ne pas utiliser la même stratégie". Ce genre de raisonnement ne vous
rappelle rien ?
Elle avait dit "on ne lâche rien" et pourtant elle jette l'éponge ! Frigide BARJOT a annoncé qu'elle ne manifesterait pas dimanche 26 mai aux côtés des
opposants au mariage homosexuel. L'égérie du mouvement anti-égalité serait-elle dépassée par les événements ? Il semble en effet que le mouvement qu'elle a créé et incarné médiatiquement lui
échappe désormais. "En l'état actuel des choses sans avoir de garanties de pouvoir m'exprimer librement devant un cortège (...), pour éviter des heurts, pour éviter que la France continue de
se diviser, sans garantie de ne pas être empêchée de parler, je préfère dire que je n'irai pas semer le trouble à la manifestation" déclare-t-elle. Jouant volontiers les victimes, redoutant
la censure de la part des extrêmistes avec lesquels elle a jusqu'alors défilé, Frigide BARJOT la joue profil bas face aux homophobes qui, quoiqu'elle en dise, ont toujours peuplé
les manifestations qu'elle a organisé. S'il faut tirer un bilan de son action, il se résume en un mot : fiasco. Non seulement, Frigide BARJOT n'a jamais pu imposer son idée
d'union civile pour les couples homosexuels, sorte de sous mariage qui ne veut pas dire son nom, mais elle a, peut-être malgré elle, donné une tribune aux groupuscules les plus radicaux qui
risquent d'être les seuls à battre le pavé dimanche. Elle qui restera comme un phénomène ringardo-comique, bonne cliente des médias, gloire éphémère d'un mouvement réactionnaire, laisse une Manif
pour tous déchirée, morcellée dont les miettes attisent désormais la convoitise de l'UMP qui cherche à récupérer politiquement la mobilisation pour la transformer en bulletins de vote. Il ne
restera de tout cela que des slogans de mauvais goût, des arguments haineux et d'inutiles souffrances infligées à de nombreux homosexuels.
Jusque là au Canada,
comme c'est toujours le cas en France, les hommes ayant ou ayant eu des relations sexuelles avec d'autres hommes n'avaient pas le droit de faire don de leur sang. La raison invoquée se base sur
des statistiques selon lesquelles le rsique d'exposition au VIH est 200 fois plus élevé lors d'une relation sexuelle entre hommes que lors d'une relation sexuelle homme-femme ou entre femmes.
Toutefois, la société canadienne du sang et Héma-Québec ont proposé que les homosexuels (et bisexuels) ne soient plus systématiquement exclus du don du sang. Les deux organismes chargés de la
collecte du sang au Canada estiment qu'un homosexuel peut donner son sang à condition qu'il n'ait pas eu de rapports sexuels avec un homme depuis 5 ans...
Primé dans de nombreux festivals, le film Alata de Michael MAYER sort cette semaine dans quelques salles françaises. Il raconte
l'histoire de Nimar, un jeune Palestinien homosexuel, réfugié clandestinement en Israël où il tombe amoureux de Roy, un avocat israélien. Entre l'impossibilité de vivre librement son
homosexualité dans son pays et les difficultés de sa condition de clandestin en Israël, Nimar ne peut plus compter que sur l'amour avec ses joies et malgré les déchirements qu'il lui
impose.
Le 30 avril
dernier, un jeune homme de 23 ans qui consultait un site homosexuel dans un cyber café de Palerme s'est fait insulté par un autre client de l'établissement. Celui-ci l'a ensuite suivi dans la rue
et l'a frappé avec un marteau. La victime rouée de coups a pu être secourue par des passants qui lui ont ainsi probablement sauvé la vie. L'agresseur, quant à lui a pu prendre la fuite. La police
n'avait pas vraiment de piste pour identifier l'agresseur jusqu'à la semaine dernière. Les enquêteurs ont en effet trouvé sur internet la photo à visage découvert d'un homme de 29 ans brandissant
fièrement un marteau et se vantant, sur un faux profil Facebook, de sa "bataille victorieuse contre les gays". Le suspect a ainsi pu être arrêté. Il s'avère qu'il est un repris de
justice déjà condamné en Allemagne pour agression sexuelle. Décidément, "quand on est con, on est con" comme le chantait Brassens...
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