L'agence de presse américaine Associated Press vient de recommander à ses journalistes de ne plus utiliser le terme "homophobie" dans leurs articles tout comme les termes "transphobie" ou "islamophobie". Ces noms sont en effet jugés trop imprécis. L'agence de presse se justifie en expliquant que la phobie relève de la psychiatrie, qu'il s'agit d'un désordre mental et que les journalistes ne sont pas en mesure de juger de la santé psychiatrique des auteurs des actes jusque là qualifiés d'homophobes. "Cela attribue une invalidité mentale à quelqu'un, un élément dont nous ne pouvons pas avoir connaissance en tant que journalistes. Cela semble imprécis" explique Dave MINTHORN, le rédacteur en chef adjoint du petit lexique distribué aux journalistes de l'agence. Le terme "homophobie" devrait donc être remplacé par "anti-gay" qui est, semble-t-il, plus neutre. 

Le créateur du terme "homophobie", le psychologue George WEINBERG, a immédiatement réagi en défendant le mot. Pour lui, les agressions ou les injures contre les homosexuels sont toujours basés sur la peur et le terme "englobe à la fois un état d'esprit et un ressenti". 

Sources : tetu.com

Le projet de loi sur le mariage gay sera présenté ce matin en conseil des ministres. Osagay entend, à sa façon, participer à la mobilisation en faveur de cette réforme. Pour cela, nous lançons le 1er Bisouthon sur Facebook. 

Pour y participer, il suffit de poster sur la page facebook créée spécialement pour l'occasion (cliquer ICI) une photo ou une vidéo d'un bisou avec votre chéri(e) en y ajoutant un des mots d'ordre de l'événement : "L'Amour fou se fout des différences !" ou "L'Amour vrai plus fort que les préjugés !" ou encore "L'Amour à outrance contre l'intolérance !".

Ouverte à tous, hétéro, bi , lesbienne ou gay, la page du bisouthon attend avec impatience vos contributions. Soyez créatifs, romantiques, drôles, originaux et passionnés ! Il n'y a pas de plus belle réponse à l'intolérance que l'amour ! 

LE BISOUTHON C'EST ICI

A la fin des années 1990, Mark, un jeune homosexuel britannique, fait la connaissance d'un couple de lesbiennes lors d'une soirée. Après avoir sympathisé, le couple, Mark et son compagnon deviennent amis. Les deux femmes se confient à Mark en lui dévoilant leur désir d'avoir un enfant. Celui-ci se laisse convaincre et accepte de donner son sperme en vue d'une insémination. L'opération fonctionne et deux petites filles naissent de cette fécondation artisanale : l'une en 1999 et sa petite soeur un an plus tard. Hélas, l'histoire tourne mal. Les amis se perdent de vue, les deux femmes se séparent et  la maman biologique des deux enfants demande alors une aide sociale pour subvenir aux besoins de ses filles. Suite à cette demande, les autorités britanniques cherchent à savoir qui est le père des deux fillettes de 13 et 12 ans. Elles retouvent Mark et lui imposent de verser à la mère une pension de 32 € par mois, pension qu'il dit ne pas pouvoir payer compte tenu de sa situation professionnelle instable. L'ex compagne de la mère qui garde pourtant les deux enfants lors des week-end n'est, quant à elle, même pas contactée par la Child Support Agency (CSA). Cette situation ne pourrait plus se produire aujourd'hui. Le Royaume-Uni a en effet adopté une loi reconnaissant que les parents de même sexe sont les responsables légaux des enfants nés dans le cadre d'un projet familial commun. Hélas pour Mark, l'accord qu'il a passé avec ses anciennes amies est bien antérieur à cette loi. Il a néanmoins saisi la justice. 

Sources : 360.ch