A la fin des années 1990, Mark, un jeune homosexuel britannique, fait la connaissance d'un couple de lesbiennes lors d'une soirée. Après avoir sympathisé, le couple, Mark et son compagnon deviennent amis. Les deux femmes se confient à Mark en lui dévoilant leur désir d'avoir un enfant. Celui-ci se laisse convaincre et accepte de donner son sperme en vue d'une insémination. L'opération fonctionne et deux petites filles naissent de cette fécondation artisanale : l'une en 1999 et sa petite soeur un an plus tard. Hélas, l'histoire tourne mal. Les amis se perdent de vue, les deux femmes se séparent et  la maman biologique des deux enfants demande alors une aide sociale pour subvenir aux besoins de ses filles. Suite à cette demande, les autorités britanniques cherchent à savoir qui est le père des deux fillettes de 13 et 12 ans. Elles retouvent Mark et lui imposent de verser à la mère une pension de 32 € par mois, pension qu'il dit ne pas pouvoir payer compte tenu de sa situation professionnelle instable. L'ex compagne de la mère qui garde pourtant les deux enfants lors des week-end n'est, quant à elle, même pas contactée par la Child Support Agency (CSA). Cette situation ne pourrait plus se produire aujourd'hui. Le Royaume-Uni a en effet adopté une loi reconnaissant que les parents de même sexe sont les responsables légaux des enfants nés dans le cadre d'un projet familial commun. Hélas pour Mark, l'accord qu'il a passé avec ses anciennes amies est bien antérieur à cette loi. Il a néanmoins saisi la justice. 

Sources : 360.ch