L'affaire avait fait grand bruit, finalement elle a fait "pschitt". Les deux hommes qui avaient porté plainte contre la compagnie Continental Airlines après avoir découvert à l'aéroport leur sac ouvert et surmonté de leur sextoy clairement mis en évidence (lire l'article ICI), ont finalement été déboutés par le juge en charge de l'affaire. Les deux plaignants jugeaient que l'affaire relevait de l'homophobie puisque leur bagage était clairement identifié comme appartenant à un homme. Le juge, en revanche, n'y a vu aucune infraction particulière et a estimé que le couple n'avait pas été en mesure de déterminer les dommages qui leur avaient été causés.

Sources : yagg.com 

Sous la pression d'extrêmistes évangélistes, la porte-parole du Parlement de Kampala, Rebecca KADAGA, a annoncé que la loi punissant l'homosexualité en Ouganda serait durcie avant la fin de l'année. Les projets de renforcement des peines à l'encontre des homosexuels ont vu le jour en 2009 mais ont été continuellement repoussés sous la pression internationale. Néanmoins, le projet surnommé sans ambigüité "Kill The Gays" du député David BAHATI et qui prévoit la peine de mort pour les auteurs d'actes homosexuels, notamment avec des mineurs, pourrait être adopté si l'on en croit les déclarations de la porte-parole du Parlement. Plusieurs pays occidentaux ont toutefois menacé de rompre avec l'Ouganda si un tel texte était voté. 

Sources : 360.ch

En 2005, le gouvernement espagnol dirigé alors par le socialiste ZAPATERO faisait voter une loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe, l'adoption par les couples homosexuels et la fécondation in vitro pour ces mêmes couples. La droite avait alors saisi le tribunal constitutionnel pour tenter de faire invalider cette loi. Celui-ci vient de rendre sa décision : le mariage gay n'est pas anticonstitutionnel. La loi de 2005 est donc pleinement validée. Dans la foulée, l'actuel chef du gouvernement espagnol, Mariano RAJOY, dont le parti (PP) avait souhaité l'abrogation du mariage homosexuel durant la campagne a réagi à cette décision en temporisant. Il a ainsi justifié le recours au tribunal constitutionnel en expliquant que c'est le terme "mariage" utilisé pour les couples homosexuels qui paraissait alors à la droite non conforme avec la constitution espagnole. Son minsitre de la justice a dans le même temps annoncé que le gouvernement renonçait à modifier le code civil en précisant que le tribunal "a établi une doctrine qui pour nous la rend, dans ce cas, inaliénable".

Depuis 2005, ce sont 20 000 mariages homosexuels qui ont été célébrés en Espagne. Leur nombre a même considérablement augmenté depuis l'arrivée de la droite au pouvoir et la crainte d'une éventuelle abrogation de la loi (lire ICI). 

Espérons que l'exemple espagnol inspire un peu la droite française qui rêve d'abroger le mariage homosexuel une fois de retour au pouvoir. 

Sources : e-llico.com