En France, les hommes homosexuels n'ont pas le droit de donner leur sang en raison de leur risque jugé plus élevé de contamination par le VIH que chez les hétérosexuels. Cette
discrimination est depuis longtemps l'objet d'un combat de la part d'associations. Demain, dimanche 30 septembre, la Ligue des Droits de l'Homme et le collectif "Tous receveurs, tous donneurs"
appellent à manifester pour obtenir la levée de l'interdiction faite aux homosexuels de donner leur sang. Dans un communiqué, les organisateurs expliquent : "A l'heure où la France manque
cruellement de sang, les campagnes de l'Etablissement français du sang se multiplient pour appeler les citoyens à donner le leur, il est dès lors plus que surprenant qu'une partie de la
population se voie toujours refuser la possibilité de contribuer à cet effort national de solidarité".
Drame dans la salle de bain ! Roberto, mon bel hidalgo, vient de vivre une de ces angoisses existentielles qui transforment sa vie en champ de ruines. Juste après
avoir ôté de son visage les rebuts de la crème de nuit parfumée à la violette qu'il utilise contre les rides et ridules, il a commis l'irréparable en montant d'un pas leste et le coeur léger sur
le pèse personne... Bien que serein, Roberto éprouve une légère appréhension au moment de baisser les yeux vers le cadran digital de la machine. Il découvre alors, horrifié, qu'il a pris un kilo
depuis la dernière pesée ! En entendant ses cris déchirants ("que vais-je devenir ?", "ma vie est foutue", "je vais ressembler à une grosse vache" et j'en passe...), je
me précipite vers lui et comprenant le drame qui est en train de se jouer, je tente de le réconforter ("je t'aime comme tu es", "les yeux de l'Amour se moquent des kilos
superflus", "on va arrêter la tartiflette" et j'en passe...). Roberto se tourne alors vers moi, ses beaux yeux remplis de larmes, la lèvre supérieure tremblottante, et me déclare en
jetant violemment la balance contre le mur innocent : "Tu as raison ! De toute façon, je suis comme le bon Dieu m'a faite !". Et c'est très bien comme ça, Roberto !
Halim CORTO est un artiste engagé : au travers de sa chanson
Ecorchée, il dénonçait en 2010 les violences faites aux femmes, avec Juste par amour il rendait hommage à Mahmoud ASGARI et Ayaz MARHONI pendus
en Iran parce que soupçonnés d'être homosexuels. Aujourd'hui, il soutient l'association Le Refuge qui vient en aide aux jeunes victimes d'homophobie. Son dernier titre, Je ne
l'ai pas choisi, est totalement offert à l'association. Toutes les recettes issues de la vente de ce single seront intégralement reversées au Refuge. Lui-même homosexuel,
Halim CORTO est particulièrement touché par l'action du Refuge "qui accompagne socialement, psychologiquement et médicalement des jeunes homosexuels rejetés par leur
famille".
Le Président de la République, François HOLLANDE, a prononcé mardi un discours à la tribune des Nations Unies à New York dans lequel il a appelé à
la dépénalisation universelle de l'homosexualité rappelant que la France se doit d'être "exemplaire pour porter les libertés fondamentales : c'est son combat, c'est aussi son honneur".
En conséquence, le Président français a fait la liste des causes pour lesquelles la France s'engagera : l'abolition de la peine de mort, le droit des femmes à l'égalité, la dépénalisation
universelle de l'homosexualité "qui ne peut pas être reconnue comme un crime mais au contraire comme une reconnaissance d'une orientation".
On avait déjà évoqué ICI le souhait de la Fédération
Sportive Gaie et Lesbienne (FSGL) d'oragniser à Paris les Gay Games 2018. Le Conseil de Paris a voté le 24 septembre un voeu de l'exécutif municipal soutenant cette initiative. Quelques jours
plus tôt, c'est le groupe écologiste au Conseil de Paris qui avait manifesté son soutien aux Gay Games en précisant que "l'événement ne nécessite pas des investissements pharaoniques ni de
nouvelles infrastructures". Les écologistes avaient même exprimé l'idée qu'il était préférable de s'engager dans une candidature à l'organisation des Gay Games 2018 plutôt que de faire une
nouvelle tentative pour l'organisation des Jeux Olympiques de 2024. Même si cette idée n'a pas été retenue par le Conseil de Paris, le Maire, Bertrand DELANOE, et son équipe
s'engagent aux côtés de la FSGL pour défendre les couleurs de la capitale française dans le processus de désignation de la ville qui accueillera les Gay Games en 2018. Le nom de cette ville sera
connu en septembre 2013.
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