Cette étiquette qui orne les briques de lait de la marque Vesyoly Molochnik (le joyeux laitier) en Russie peut paraître mignonne (si on est gentil) ou un peu cul cul la praline (si on est cynique). Il est en tous les cas bien difficile pour des esprits sains de croire qu'elle puisse faire naître une polémique quelconque... C'est pourtant le cas ! Le groupuscule nationaliste russe Narodny Sobor envisage de porter plainte contre la marque qui a récemment été rachetée par le groupe américain Pepsico. Pourquoi me direz-vous ? Mais enfin, c'est évident ! Cette étiquette est accusée de faire de la propagande gay ce qui est légalement interdit en Russie. Le petit arc-en-ciel imprimé sur l'étiquette rappelle semble-t-il trop les couleurs du drapeau LGBT ! Anatoly ARTYUKH, le chef du parti nationaliste, a même prévenu : " Nous prévoyons de manifester prochainement devant les magasins vendant ce produit et de distribuer des tracts afin d'informer le public que l'argent qu'il dépense pour cet article financera la propagande gay". Délirant ! La question qui n'est pas encore tranchée est de savoir qui les nationalistes russes vont attaquer après que la prochaine pluie aura donné naissance à un bel arc-en-ciel au-dessus de Saint-Pétersbourg : Dame Nature ou Dieu le Père ? 

Sources :360.ch

Mesurer l'homophobie présente sur Twitter, c'est l'objectif de l'Institut d'études des minorités sexuelles de l'université de l'Alberta au Canada. Le site nohomophobes.com recense en temps réel l'occurence de mots clés à connotation homophobe tels que "faggot" (tante), "no homo" (je ne suis pas pédé), "so gay" (tellement nul) et "dyke" (gouine). Les résultats sont effrayants : en une semaine, du 22 au 28 septembre, le terme "faggot" par exemple est apparu 218 000 fois ! Le site ne se contente pas de compter les apparitions de ces termes mais reproduit également les Tweets qui les contiennent avec le nom de leurs auteurs. Même si, ce décompte est purement mécanique et ne tient pas compte du contexte dans lequel les termes prédéfinis sont utilisés, il n'en reste pas moins vrai qu'il fait apparaître un des nombreux visages que prend l'homophobie dans notre société. 

Sources : 360.ch