A l'occasion de l'ouverture de l'Assemblée plénière des évêques de France à Lourdes, Monseigneur André VINGT-TROIS, Président de la Conférence des évêques de France et cardinal archevêque de Paris, a une nouvelle fois dénoncé le projet gouvernemental d'accorder le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels. Il a appelé "les chrétiens, et tous ceux qui partagent [son] analyse et [ses] questions à saisir leurs élus en leur écrivant des lettres personnelles, en les rencontrant et en leur exprimant leurs convictions". Selon lui, le mariage homosexuel serait une "supercherie". Si le mariage homosexuel faisait clairement partie du programme électoral du candidat François HOLLANDE, Monseigneur VINGT-TROIS estime tout de même que "l'élection présidentielle et les élections législatives ne constituent pas un blanc-seing automatique, surtout pour des réformes qui touchent très profondément les équilibres de notre société". Il a également profité de ce discours inaugural pour dénoncer "la pression ostentatoire de quelques lobbies" favorables au mariage gay. 

En résumé, selon l'archevêque de Paris, un candidat élu Président de la République ne peut appliquer son programme que si celui-ci convient à l'Eglise catholique qui, elle, a le droit de demander aux fidèles de faire pression sur les élus de la République ce que, par ailleurs, elle interdit aux associations homosexuelles. Si les voies du Seigneur sont impénétrables, la voix de son Eglise est bien audible. Hélas, son haleine a quelques relents putrides.

Sources : yagg.com