Des chercheurs britanniques viennent de mettre au point une nouvelle méthode de dépistage du VIH mais également du cancer de la prostate. Les résultats du test sont visibles à l'oeil nu ! Il s'agit de déposer un peu de sang du patient sur une base en plastique contenant d'infimes particules d'or. Dans le cas où le sang est contaminé, les particules d'or réagissent en donnant une couleur bleue à la solution. Si le patient n'est pas contaminé, le test est alors de couleur rougeâtre. Cette technique de dépistage présente plusieurs avantages : elle est plus sensible que les procédés actuels, 10 fois moins coûteuse à mettre en place et ne nécessite aucun équipement sophistiqué puisque les résultats peuvent être lus à l'oeil nu. Les pays en voie de développement dont les moyens consacrés à la lutte contre le SIDA sont largement insuffisants pourraient donc être les destinataires privilégiés de cette méthode de dépistage. En revanche, le test n'est pas assez précis pour permettre de mesurer le stade d'avancement de la maladie. Il ne permet que de distinguer les patients non porteurs des patients contaminés. Impossible, avec cette méthode, de quantifier les marqueurs recherchés dans le sang. Que ceux-ci soient présents à des concentrations très faibles ou, au contraire, très élevées, le test réagit de la même manière.

Sources : e-llico.com 

Act Up-Paris vient d'annoncer son retrait du Comité associatif de l'essai IPERGAY. Cet essai, conduit en lien avec l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), a pour but de mesurer l'efficacité des traitements de Prophylaxie Pré-Exposition (PrEPs) prescrits à des personnes séronégatives dans l'espoir de les protéger d'une contamination par le VIH. Act Up reproche au Comité associatif d'IPERGAY d'avoir décidé à la majorité des membres et non à l'unanimité comme c'était jusque là le cas, de demander la mise sur le marché des PrEPs avant même de connaître l'impact réel de ces traitements sur la lutte contre les contaminations par le virus du sida. Act Up rappelle que, en l'état actuel des connaissances, l'efficacité des PrEPS est loin d'être démontrée et qu'en conséquence leur mise à disposition dans la vie réelle peut s'avérer "dangeureuse pour la santé des gays". Le Comité associatif est ainsi accusé d'avoir cédé à la pression des laboratoires pharmaceutiques au mépris de la santé des homosexuels. Act Up craint, de plus, que la mise à disposition des PrEPs ne rende vains les efforts entrepris depuis des décennies en faveur de l'utilisation des préservatifs qui restent à ce jour le moyen préventif le plus sûr. 

Sources : france.qrd.org

Le SNEG (Syndicat National des Entreprises Gaies) et Citebeur nous ont habitué à leurs clips de prévention plutôt réalistes et sexys. Cette nouvelle campagne se démarque néanmoins des précédentes. Les stars du porno qui apparaissaient pour la bonne cause dans les clips sont remplacés par des personnages de BD dessinés par ZGEG. Le message, lui, reste le même. Le premier clip de la nouvelle campagne, à découvrir ci-dessous, met l'accent sur la difficulté des rencontres entre séropositifs et séronégatifs. Une difficulté qui n'a rien d'insurmontable dès lors que l'on a le réflexe capote !