Vendredi 7 décembre
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En
2009, l'association SOS Homophobie obtenait un agrément lui permettant d'intervenir en milieu scolaire afin de mener des actions d'information et de prévention contre l'homophobie. Cet agrément a
été aussitôt contesté par la Confédération nationale des familles catholiques (CNAFC). Le tribunal administratif de Paris, saisi de l'affaire, a décidé le 23 novembre dernier de retirer son
agrément à SOS Homophobie. Dans un communiqué, l'association dénonce "l'indécence hypocrite" de la confédération nationale des familles catholiques qui prétend lutter contre l'homophobie
tout en entravant les actions de prévention menées en milieu scolaire par SOS Homophobie. L'association rappelle que l'homophobie en milieu scolaire est une réalité, qu'elle constitue un facteur
supplémentaire de suicide chez les adolescent(e)s homosexuel(lle)s et dresse un bilan de son action dans les écoles depuis 2009. "SOS Homophobie a relevé 72 témoignages d'homophobie en milieu
scolaire en 2011 (...) et a réalisé ces actions de prévention auprès de plus de 12 000 élèves". Pour justifier son action devant le tribunal administratif, la CNAFC explique que les
interventions de SOS Homophobie manquaient de neutralité et risquaient de "porter atteinte aux convictions religieuses et philosophiques, tant des élèves que de leurs parents ou des
enseignants".
La décision du tribunal administratif interdit donc désormais à SOS Homophobie d'intervenir dans les établissements scolaires. L'association annonce toutefois qu'un
travail est en cours avec le Ministère de l'Education nationale pour trouver une solution au problème.
Par osagay
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Samedi 1 décembre
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00:52
Depuis 25 ans, le 1er décembre est la journée mondiale de lutte contre le SIDA. En trois décennies, la maladie a fait 30 millions de victimes. Même si le combat est loin d'être
gagné, la recherche avance et le nombre de décès liés au VIH a diminué de 5,6 % en 2011. La baisse du prix des traitements antirétroviraux a permis à un nombre de plus en plus important de
personnes d'avoir accès à ces thérapies. Aujourd'hui, ce sont 8 millions de personnes qui bénéficient de ces antirétroviraux. Ce chiffre est en augmentation de 63 % depuis 2009. Néanmoins, 7
millions d'hommes et de femmes, principalement dans les pays en voie de développement, sont toujours privés de ces médicaments. La mobilisation ne doit pas faiblir. Elle nécessite des moyens
financiers et humains mais elle exige aussi que chacun adapte ses comportements sexuels à cette réalité : le SIDA ne se soigne toujours pas ! Les moyens de prévention au premier rang desquels
figure le préservatif restent encore nos meilleurs alliés dans la lutte contre la propagation de la maladie. Restons vigilants !
Par osagay
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Jeudi 29 novembre
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Depuis fin
2010, le dépistage rapide du VIH réalisé par des non médecins est autorisé en France. L'association AIDES en dresse un premier bilan. 12 695 tests ont été réalisés par les bénévoles de
l'association, 40% d'entre eux ont été effectués sur des homosexuels majeurs. 1,9 % des tests se sont révélés positifs ce qui est nettement plus que pour les tests pratiqués dans les centres de
dépistage anonymes et gratuits par exemple (0,3% de tests positifs). Ce chiffre peut paraître à la fois inquiétant et paradoxalement encourageant. En effet, ces tests rapides sont pratiqués au
plus près des personnes visées (bars, clubs, saunas, lieux de drague...) et touchent un public peu habitué aux dépistages classiques. 30% des personnes testées dans ce cadre ne l'avaient jamais
été auparavant. Ces résultats démontrent également que beaucoup d'homosexuels séropositifs ignorent leur séropositivité faute de dépistage. Pour AIDES, ce dispositif de dépistage rapide "doit
être élargi et pérennisé" en 2013 pour "permettre à davantage de personnes de connaître leur statut, d'améliorer leur niveau de protection et accompagner ceux qui en ont besoin vers une
prise en charge de qualité".
Sources: e-llico.com
Par osagay
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Samedi 24 novembre
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Comme chaque année, Movember appelle les hommes à se laisser pousser la barbe pour attirer l'attention sur la lutte contre le cancer de la prostate ou des
testicules. Cette année, deux photographes montréalais ont recruté des garçons sexy et moustachus pour illustrer cette campagne originale. Chaque modèle a accepté de faire des photos de plus en
plus sensuelles. Pour voir les plus suggestives d'entre elles sur le site movemboys.com, il faudra atteindre un certain palier de dons... A
votre bon coeur Messieurs !
Sources : tetu.com
Par osagay
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Dimanche 11 novembre
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00:33
Depuis 2011, une
équipe de chercheurs de l'université Western dans l'Ontario au Canada travaille sur la mise au point d'un vaccin contre le virus du VIH. Les études cliniques menées depuis janvier 2012 sur 24
personnes des deux sexes atteintes du virus se révèlent encourageantes. Aucun effet néfaste pour la santé n'a été observé et le nombre d'anticorps contre le virus a considérablement augmenté chez
ces patients. Il est néanmoins trop tôt pour crier victoire. L'ébauche de vaccin doit désormais entrer dans une nouvelle phase consistant à étudier plus en détail son efficacité réelle. Cette
étape débutera au printemps prochain et devrait durer un an. Viendra ensuite le temps d'une étude clinique sur un nombre beaucoup plus important de patients. C'est seulement à l'issue de ce long
processus que le vaccin pourra obtenir une autorisation de mise sur le marché si son efficacité est à la hauteur des premiers tests effectués jusqu'à aujourd'hui. La spécificité de ce vaccin
réside dans sa composition. Contrairement à la plupart des autres vaccins à l'étude dans le monde, celui du Docteur KANG ne se compose pas seulement de fragments du virus mais
est créé à partir du virus complet comme c'est le cas pour les vaccins contre la polio, la rage ou la grippe par exemple. En attendant et malgré les espoirs que la recherche peut nourrir, il est
nécessaire de rappeler qu'un vaccin contre le sida n'existe pas et qu'il est donc toujours indispensable d'utiliser les préservatifs pour se prémunir contre la maladie.
Sources : etremag.com
Par osagay
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