Le 24 novembre 1997, la longue dame brune rejoignait le jardin du silence et sa froide maison de marbre au bout d'une grande allée sans arbre. Depuis les aigles
noirs ont cessé de surgir de nulle part, Marienbad s'ennuie, les paniers d'osier de la salle des ventes ne font plus que la joie des brocantes, plus personne ne chante les vieilles dames
autrichiennes qui restent seules et mélancoliques devant l'église St Etienne et s'il continue à pleuvoir sur Nantes, les roses de Göttingen ont perdu quelque chose de leur éclat d'autrefois. Nul
besoin d'une petite cantate pour célébrer l'anniversaire de ce dernier voyage qui pour nos coeurs déchirés est un dernier naufrage. Il nous reste le souvenir de cette voix à
aucune autre pareille, la chaleur de ces textes qui tels des baumes sur nos âmes fragiles viennent calmer les douleurs de nos insomnies et de notre
solitude, et cette certitude que notre plus belle histoire d'amour, c'était vous, Madame.
Vous pensiez qu'ils étaient une sorte d'avant garde gay dans les années 70 ! Détrompez-vous !
Les Village People n'ont rien de gay ! C'est du moins ce qu'affirment deux des membres du groupe, Felipe ROSE (l'indien) et David HODO (l'ouvrier), dans une
interview réalisée pour le documentaire "The Secret Disco Revolution". Bien sûr, le producteur des Village People, le français Jacques MORALI, gay lui-même, avait tenu à
composer un groupe sur la base de quelques clichés homosexuels en s'inspirant de quelques individus croisés dans le Greenwich Village. Néanmoins, selon les deux artistes, les paroles des chansons
du groupe ne prêtent à aucune équivoque. Lorsqu'en dansant sur YMCA et en écoutant les paroles "ils ont tout pour que les jeunes mecs s'amusent. Tu peux traîner avec tous les garçons",
vous imaginiez des divertissements polissons, il fallait en fait y voir, selon le parolier Victor WILLIS, une allusion aux nombreuses installations sportives qu'on pouvait
trouver alors dans l'auberge de jeunesse dont le nom YMCA est à l'origine de la chanson. De la même manière, In the Navy ne fait rien d'autre que la promotion de la marine américaine
lorsque la chanson proclame : "There is no need to wait / They're signing up new seamen fast" (Pas une minute à perdre / Ils enrôlent de nouveaux marins à tour de bras).
Quand même, ce que vous pouvez avoir l'esprit mal placé !
- Je suis furieux, outré, choqué ! Je viens de découvrir le nouveau clip de Marina and the Diamonds sur le site A cause des garçons. C'est le 3ème extrait de son
album Electra Heart. How to be a Heartbreaker que ça s'appelle ! Regarde :
- Et bien ? Je ne vois pas ce qu'il y a de scandaleux là dedans ! Bon d'accord, il y a des garçons plutôt dénudés mais ils sont mignons et puis je ne te savais pas
aussi puritain !
- Il ne s'agit pas de ça ! Les beaux garçons ne me dérangent pas. Mais franchement, tu en connais beaucoup toi des mecs qui prennent leur douche en maillot de bain
? Un scandale, je te dis !
Halim CORTO est un artiste engagé : au travers de sa chanson
Ecorchée, il dénonçait en 2010 les violences faites aux femmes, avec Juste par amour il rendait hommage à Mahmoud ASGARI et Ayaz MARHONI pendus
en Iran parce que soupçonnés d'être homosexuels. Aujourd'hui, il soutient l'association Le Refuge qui vient en aide aux jeunes victimes d'homophobie. Son dernier titre, Je ne
l'ai pas choisi, est totalement offert à l'association. Toutes les recettes issues de la vente de ce single seront intégralement reversées au Refuge. Lui-même homosexuel,
Halim CORTO est particulièrement touché par l'action du Refuge "qui accompagne socialement, psychologiquement et médicalement des jeunes homosexuels rejetés par leur
famille".
Comment attirer l'attention du public gay ? C'est simple ! Vous prenez une musique "boum boum" mais pas trop, vous rajouter une pincée de fantasmes clichés
estampillés gays, des paroles suggestives et une bonne dose de beaux garçons musclés huilés et à moitié nus. Vous laissez mijoter à feu doux et vous obtenez le dernier clip de Wil
SABIN, chorégraphe australien de son état. Il ne vous reste plus qu'à déguster le tout tranquillement installé.
Ridicule ? Un peu peut-être ! Mais ça marche puisqu'on en parle !
Osagay a besoin de vous pour compléter son annuaire des lieux gays. Si vous souhaitez faire connaître une boîte, un bar, un lieu de drague, contactez moi en
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