Les opposants au mariage gay réclament depuis plusieurs semaines un référendum sur la question. A l'occasion de ses voeux aux Assemblées et au Conseil de Paris, le Président de
la République, François HOLLANDE, a clairement affirmé hier que les Français ne seraient pas directement consultés sur la question. Pour le chef de l'Etat, l'ouverture du mariage
et de l'adoption pour les couples homosexuels est un engagement "pris devant les Français" lors de la campagne présidentielle. Il a notamment affirmé : "je tiendrai donc cet
engagement. Ce texte a été préparé depuis plusieurs mois par la Garde des Sceaux après une large concertation. (...) C'est maintenant au Parlement d'intervenir et c'est dans ce cadre que la loi
sera votée". Au sujet du référendum, le Président rappelle que le champ de l'article 11 de la Constitution qui fixe les modalités d'organisation des référendums "est strictement limité
et écarte les sujets dits de société".
Jean-Jacques AILLAGON, l'ancien
ministre de la Culture de Jacques CHIRAC entre 2002 et 2004 se livre à l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur et revient sur son parcours. Il évoque notamment son
homosexualité et les difficultés qu'il a dû surmonter pour la vivre pleinement. "Comme beaucoup d'homos de ma génération, j'ai voulu d'abord me conformer à un modèle social. Je me suis marié,
j'ai eu deux enfants. Et puis dans les années 70, je me suis affranchi de ce carcan" explique-t-il. La période qui a suivi l'annonce de son homosexualité a été particulièrement éprouvante.
L'ancien ministre confie avoir été "traité médicalement : à l'époque, l'homosexualité, c'était une maladie. J'ai suivi des traitements hormonaux, même des cures de sommeil : les médecins
pensaient que l'homosexualité était une forme de dépression nerveuse". Aujourd'hui, Jean-Jacques AILLAGON s'engage totalement en faveur du mariage pour tous. Il est ainsi
signataire du manifeste "Pour nous, c'est oui !".
Le site Pridemap qui mobilise en faveur de la manifestation du 27 janvier prochain les partisans du mariage pour
tous vient de présenter une vidéo édifiante. On y voit un jeune homme apparemment seul qui défie par sa seule présence une manifestation anti-gay et qui est la cible de toutes les moqueries,
vexations et insultes homophobes. Non ! Il n'est pas tout seul !
Le
nouveau gouvernement géorgien accuse son prédécesseur d'avoir agi "systématiquement en dehors de la légalité et contre les valeurs sur lesquelles la société devrait être basée". La
justice géorgienne semble fournir un exemple supplémentaire pour accréditer cette thèse. Elle vient d'arrêter et de remettre en liberté trois anciens responsables du ministère de la Défense
accusés d'avoir filmé des dizaines de personnalités homosexuelles pendant leurs ébats amoureux dans le but de faire pression sur elles et de les contraindre à soutenir le gouvernement de
l'époque. Certaines de ces vidéos ont été diffusées dans les médias locaux ce qui a soulevé les protestations de nombreuses associations. Le Président géorgien, Mikheil
SAAKACHVILI dont le parti a perdu les dernières élections législatives accuse de son côté le nouveau gouvernement d'utiliser des "pratiques déloyales" pour faire pression sur la
justice.
Lisa BIRON (photo) était l'avocate de
l'Alliance Defending Freedom (ADF), une organisation américaine fondée en 1994 et "plaidant pour la liberté religieuse, pour la sainteté de la vie, pour le mariage et la famille". Agée de 43 ans,
l'avocate a été arrêtée en octobre dernier après avoir été dénoncée par un internaute à qui elle avait montré sur un site de rencontre une vidéo amateur présentant des actes sexuels commis par
deux hommes sur une jeune fille mineure. Après enquête, il s'avère que la victime est la propre fille de Lisa BIRON. Plusieurs autres vidéos d'abus sexuels ont été retrouvées
dont certaines dans lesquelles l'avocate apparaît en personne avec sa fille âgée de 14 ans ! Coupable de possession, de production de vidéos pédopornographiques et d'exploitation sexuelle
d'enfants, Lisa BIRON ne connaîtra sa peine qu'en avril et risque jusqu'à 20 ans de prison.
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