Le Premier ministre turc, Recep ERDOGAN, s'en est pris aux Pays-Bas et à leur législation de garantie des droits LGBT. Il est allé jusqu'à affirmer que l'homosexualité était "un choix incompatible avec l'Islam". A l'origine de ces déclarations, se trouve le cas d'un petit garçon de 9 ans, Yunus, adopté par un couple de lesbiennes néerlandaises. L'enfant né en Turquie avait été retiré de sa famille violente. Sa mère biologique a réclamé le retour de son fils lors d'une émission de télévision présentée par le propre gendre du Premier ministre turc. Recep ERDOGAN a demandé lui aussi la "restitution" de Yunus et des autres enfants adoptés par des couples homosexuels aux Pays-Bas et en Belgique afin qu'ils soient placés entre "de bonnes mains" en Turquie qui compte pourtant peu de structures capables d'accueillir dignement les orphelins. Suite à cette affaire, des groupuscules islamistes néerlandais se livrent à un véritable harcèlement contre le couple de lesbiennes  les contraignant à se cacher avec leur petit garçon. 

Sources : queer.de

Merci à Christophe pour la traduction.

La première de l'opéra Claude a eu lieu hier soir à Lyon. L'ancien ministre de la justice de François MITTERRAND de 1981 à 1986, Robert BADINTER, en est l'auteur du livret. Il a librement adapté un roman méconnu de Victor HUGO, Claude Gueux, qui traite de la question de l'homosexualité. Robert BADINTER à qui l'on doit notamment l'abolition de la peine de mort et la dépénalisation de l'homosexualité en France reconnaît avoir pris de grandes libertés avec le roman de Victor HUGO dont il transpose le héros en un ouvrier des soieries lyonnaises qui se révolte au XIXème siècle, est arrêté et incarcéré. C'est en prison qu'il tombe amoureux d'un autre détenu et cet amour lui vaudra finalement la peine de mort. 

L'opéra Claude est composé par Thierry ESCAICH et mis en scène par Olivier PY. Il sera diffusé sur France Musique en direct le 11 avril prochain.

Sources : tetu.com

A la demande de la ministre de la santé, Marisol TOURAINE, le Conseil National du Sida (CNS) a rendu un avis favorable à la mise à disposition en France des autotests de dépistage du virus du Sida. Ces tests permettent de réaliser soi-même à partir d'un simple échantillon de salive ou de sang, un dépistage du sida et d'obtenir des résultats en quelques minutes. Ce dispositif de dépistage, déjà proposé aux Etats-Unis depuis 1996, permettrait selon le CNS de découvrir 4 000 cas de séropositivité par an et d'éviter 400 nouvelles infections. On estime qu'en France 30 000 à 40 000 personnes vivent avec le virus du sida sans le savoir. Pour le CNS, ces tests peuvent "renforcer l'autonomie des personnes dans leur démarche de santé, en particulier dans leur propre intérêt et au titre de l'intérêt collectif qui exige le renforcement du dépistage". Il préconise que les tests soient en vente libre dans les pharmacies et sur internet tout en rappelant qu'ils "ne peuvent se substituer à l'offre existante car ils proposent un résultat qui doit être confirmé par un test biologique conventionnel". Le CNS avait exprimé par le passé des réserves sur ces autotests mais l'amélioration de leur fiabilité permet aujourd'hui d'envisager leur mise à disposition. L'association Aides a immédiatement salué l'avis du CNS et demande elle aussi la mise sur le marché de ce nouvel outil pour combattre l'épidémie.

Sources: e-llico.com