Le blog de osagay
Ils étaient des milliers (400 000 selon les organisateurs, 125 000 selon la police) à défiler dimanche 27 janvier dans les rues de Paris en faveur du droit au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels. Le cortège parti de la place Denfert-Rochereau à 14 heures rassemblaient des hommes et des femmes de tous les horizons. "On voit très clairement aujourd'hui que la mobilisation dépasse très largement les homosexuels ou les associations LGBT" a ainsi déclaré Nicolas GOUGAIN, porte-parole de l'Inter-LGBT. Parmi les manifestants, on remarquait notamment Harlem DESIR, premier secrétaire du Parti socialiste, et l'ancienne ministre UMP Roselyne BACHELOT. Le chef du PS a déclaré que "nous nous battons aujourd'hui pour imposer ou pour proposer l'égalité de toutes les familles, la reconnaissance de toutes les familles. Et la protection de la République vis-à-vis de toutes les familles, de tous les enfants quelle que soit l'orientation sexuelle de leurs parents". Pour sa part, Roselyne BACHELOT qui défilait "à titre individuel" a estimé qu'il ne "faut pas laisser la rue aux anti et aux contre". La mobilisation des partisans du mariage gay est-elle plus ou moins forte que celle des opposants qui défilaient le 13 janvier dernier ? La question ne paraissait pas pertinente pour les responsables présents dans le cortège. David ASSOULINE, sénateur PS, a ainsi rejeté la "bataille des manifs". Il estime qu'il "s'agit de soutenir une chose qui se fera, donc la surmobilisation, la surdétermination, le côté indispensable d'être dans la rue pour que la chose puisse se faire est moins prégnant". Il explique que ce n'est pas sur le décompte des manifestants pro ou anti mariage gay "que se joue le fait que le gouvernement ira au bout".
Sources : lemonde.fr